Les différents types de gradations de luminosité

Comprendre les gradations de luminosité, avec comme exemple le protocole EnOcean.

Photo by Daniele Franchi on Unsplash

Qu’est-ce que la gradation ? 

La gradation est une manière de pouvoir modifier le flux d’une quelques sources lumineuses à partir d’un dispositif de commande manuel (exemple : un bouton) ou avec un système automatique (exemple : un détecteur de présence). Ces deux notions de gradation et de commandes sont indissociables, et les composants et les modes de fonctionnement s’entremêlent.
Le fait de pouvoir réduire ou augmenter le flux lumineux d’une source dépend essentiellement de la technologie de cette dernière. Les moyens sont variés et nous vous proposons ici un éclairage d’une part sur le découpage de phase et d’autre part sur la technique de modulation de largeurs d’impulsion (PWM).

Qu’est-ce que EnOcean ?

Basé sur le principe de collecte de l’énergie physique naturelle (magnéto-résistive, photovoltaïque, effet Pelletier, etc.), les produits EnOcean collectent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement depuis leur environnement : mouvement d’un « rocker », lumière de panneaux solaires, variation de chaleur dans la valve d’un radiateur, tout est possible ! Le changement de pile et la maintenance appartiennent au passé.
Avec la technologie EnOcean, bénéficiez de la flexibilité du sans fil, sans contrainte de maintenance. Le protocole EnOcean est défini par la nouvelle norme ISO/IEC 14543-3-10, ce qui en fait le premier protocole de collecte d’énergie sans fil ayant passé les standards internationaux ISO.

Les lampes et la gradation

Le flux d’un éclairage peut être mis en place grâce à différentes techniques qui dépendent de la technologie de la source : 

  • La variation à découpage de phrase pour lampes incandescences/halogènes.
  • La réduction de puissance associé à un ballast magnétique spécifique pour les lampes à décharges de forte puissance, c’est-à-dire plus puissant que 150W. Il ne s’agit d’ailleurs pas à proprement parler de gradation mais plutôt passer le flux de 100% à un seuil de 40/50%.
  • L’augmentation de la fréquence du courant (passage de 40 000 à 90 000 Hz par exemple) pour augmenter l’impédance et donc diminuer l’intensité du courant et la puissance pour les lampes à décharges dont la puissance est inférieure ou égale à 150W.
  • La modulation d’amplitude (signal analogique) et/ou la modulation de largeur d’impulsions d’un signal (PWM) des alimentations électroniques gardables pour les LED.

Photo by Dstudio Bcn on Unsplash

Ces différents protocoles ou codage/décodage sont théoriquement adaptables à toutes les techniques de gradation mais la pratique rend certaines compatibilités peu pertinentes, se référer aux documentations des fabricants pour plus de détails.

Résumé des différents moyens de transmettre la commande de la gradation. Il faut bien prendre en compte que chaque bâtiment a sa propre spécificité et que les solutions en constante évolution sont à appliquer au cas par cas (de plus, différents protocoles peuvent être utilisés de manière concomitante, par exemple du 1/10 avec un bus DALI) :

www.leclairage.fr

En conclusion…

Crédits : www.leclairage.fr